> Surplomb de la ville // PV [La Baie Des Dragons]

Il était tard, été tombé avec l'horizon, donnant à la mer le reflet d'une lune argentée.
De la falaise où se situaient Merenwen et son cheval, le fameux Elrohir, le panorama était superbe.. La ligne d'horizon était nette, droite, et semblait atteindre le bout du monde, avant de tomber dans le néant.
Néamoins, au pied de la falaise, où venait se fracasser les vagues, on pouvait apercevoir un grand port auquel étaient reliés d'étranges bâteaux. Immobiles, et pourtant... Etrangement... expressifs. Ils étaient comme attachés au port, comme l'on attacherai un cheval à un anneau.
Autour de ce port s'organisait une ville, grande, circulaire. Les rues semblaient vides, pour ce début de nuit. De hautes murailles étaient érigées autour de la citdelle, et trois entrée principales permettaient d'y entrer. Entrées qui étaient sévèrement gardées, par des rondes de soldats armés d'épées tranchantes et d'arcs solides, prets à être bandés.
L'organisation de la ville, pourtant colossale était simple. Il y avait le bord de la mer, ou apperemment, de nombreux marchands ouvraient leur commerces face a l'écume, et lmes habitations "derrières". La vile semblait construite en pic, en effet, le batiment le plus important, était situé au plus haut point, et il fallait emprunter une volée d'escalier pour y parvenir, au contraire, les habitations des pauvres commerçants siègeait au plus bas point. Merenwen songea que c'était surement une technique de protection. Les choses les moins importantes détruites en premiers, et, du point le plus important, des archers pouvaient défendre au mieux ce qu'il restait à défendre!

Soit, la ville était bien gardée, et il allait être difficile pour la jeune Elfe et son cheval d'y entrer. Non pas parce que la ville était coupée du monde, et qu'elle n'acceptait en son enceinte que ses propres habitants, mais Merenwen ne voulait pas qu'on la remarque. Elle était venue chercher quelque chose de bien particulier, un renseignement précis, et elle aurait preferé passer inaperçue dans la ville.

Soudain, tandis qu'elle reflechissait, un terrible bruit, un sifflement horrible fendit l'air, et, rasant la mer, un immense dragon aux écailles noires laissait dans l'eau les traces de gerbes atteignant parfois quelques mètres de haut.
Le dragon monta ensuite en piquet, et il ne sembla pas à Merenwen qu'il était chevauché. Après quelques minutes de plané dans les airs, qui laissa a Merenwen le temps de remarquer sa grandeur, au moins vingt mètres d'envergure. Puis, il remonta et s'enfonça dans les collines, bien loin de la ville qu'il, disait on, devait proteger.

L'Elfe mit pied a terre et dessella son cheval, ils avaient bien chevauchés, longtemps, et étaient à présent fatigués. Merenwen, découvrant son visage de son capuchon s'asseya sur l'herbe tendre, en observant la mer.

- Nous essayerons demain Elrohir.. Mais je ne sais encore par quels moyens. J'en suis sûre, maman m'avait dit qu'il était né ici.. Si je retrouvais seulement une trace de mon père alors.. alors je finirais par le trouver en chair, et en os -

* Pour peu qu'il ne soit pas mort! Tu sais qu'il saurait au moins agé d'une soixantaine d'année, et la fatigue, et le stress. Il n'a pas votre résistance* intervint Elrohir dans son esprit.

- Qu'insinues-tu? Que mon père serait un humain n'est ce pas? Pourquoi me parles tu d'une vie courte! Soixante ans, c'est encore bien jeune pour un des notres. Il est sûrement encore en vie -

* Peu importe, il faudrait surtout savoir comment nous allons rentrer Elfe?*

- Oui, je sais Elrohir. Demain a l'aube nous descendront la falaise, je pense me faire passer pourf une marchande, en suivant une caravane de marchandise -

* A demain Elfe*

- A demain cheval -

Sur ces paroles échangées, elle s'allongea sur le sol et s'endormit dans un profond sommeil.

Mais le puissant dragon noir qu'ils avaient aperçus n'en était pas vraiment un.
Après avoir survolé les terres lumineuses, l'écailleux avait choisi de revenir vers la ville que ses semblables protégeaient, là où se trouvait son nichoir préféré.

Sous ses ailes s'étendait un paysage somptueux, embellie encore par la nuit et l'éclat de la lune.
Le dragon tourna un instant la tête vers l'astre lumineux de l'obscurité, Lys, la déesse de la lune, celle aux deux faces.
La déesse des femmes.

Il se demanda fugitivement si celle qu'il cherchait était encore vivante. Tant de temps avait passé, des centaines d'années depuis qu'ils avaient été séparés par le destin et la mort des leurs.
Le reptile se secoua mentalement, fermant ses yeux jaunes. Il ne devait pas penser à ca, pas maintenant.

( <<- le dragon ^^ )

La créature géante se posa sur le bord de la falaise, ne faisant pas plus de bruit qu'un souffle d'air.
Compte tenu de sa taille, on pouvait crier au miracle.

Les écailles du dragon semblaient absorber la lumière tant profond était leur noir, seul ses yeux dorés et sa crête de piquants blanc-gris formaient une tâche de couleur sur son corps sombre.
Il baissa la tête en sentant une odeur inconnue.

* Elfe et humains, métis, féal, licorne * L'avertit son odorat.

Deux êtres qui souillaient son territoire de leur présence non désirée. Il ne venait pas ici souvent, simplement quand ce qu'était devenu le monde l'agaçait trop pour qu'il puisse y rester incognito.
Sous l'agacement, le reptile retroussa légèrement ses lèvres, faisant apparaître ses crocs immenses.
La jeune elfe et son compagnon n'était assurément pas les bienvenues.

Toujours sans aucuns bruits, il se transforma.
Oui, vous m'avez bien entendu, il se transforma.

Car ce dragon n'était pas un dragon, c'était un jeune, enfin jeune, disons d'apparence jeune, elfe noir métamorphe. Un petit rictus sarcastique de mauvaise humeur dévoilait des canines légèrement plus pointues que la moyenne, tout en n'égalant pas celle des vampires, et ses yeux jaunes dorés comme ceux d'un fauve fixé férocement la jeune femme endormie.

Il ne fallait pas s'attendre à de la pitié.
Celéndil, car tel était son nom, avait déjà dégainé sa dague et a pas de loup, il c'était approché de Merenwen avant de plaquer le fil de sa lame sur la gorge de l'elfe.

Sa voix glaciale fit à la demoiselle l'effet d'une douche froide.

" Qui est-tu, que veut-tu, pourquoi est-tu ici et est ce que tu as l'intention de partir ... en vitesse ? " ( Il avait insisté sur le 'vitesse', n'ayant qu'une hâte ... qu'elle s'en aille. )

Il ne ressemblait plus a l'amuseur cynique et ironique, qui faisait rire ou sourire par ses commentaires sarcastiques.
Une mortelle était venue troubler sa retraite, et il était de mauvaise humeur.

( désolée ^^' pas beaucoup d'inspi' et en retard )

[Nan, c'est nickel, je suis là ]

Merenwen dormait tranquillement depuis maintenant deux bonnes heures. Son someil était troublé de rèves inquietants, dont elle était la prisonnière depuis de nombreuses années déjà.. Ce même rève qui hantait ses nuits, ses jours parfois!
Elle était seule, même Elrohir l'avait abandonné, tout comme celui dont elle cherchait desesperement des traces. Elle était donc seule dans une grande fôret, cherchant son chemin. Puis, quand ses facultés d'Elfe la guidait su le bonne piste, elle tombait sur un étrange maion, toute en hauteur, bâtie de pierre et de briques. Elle entrait alors, demandait si quelqun habitait cette demeure singulière, et l'on ne lui répondait pas. Alors elle s'installait tandis qu'elle se sentait épiée. Le rève prenait alors souvent une tournue differente selon les nuits, parfois elle voyait son corps s'effacer, d'autres fois, la maison s'écroulait, mais cette fois, ci, cette nuit ci, ce fut encore autre chose. Un être était venue lui mettre le couteau sous la gorge, en son sens propre. Effrayée, elle se reveille en sursaut avant de s'apercevoir que son rêve n'était pas si improbable que cela.
En effet, un homme, ou non, de ce qu'elle pouvait en déduire, il s'agisasit d'un Elfe, d'un Elfe noir, la maintenait contre Terre, le fil de sa dague pressée contre la gorge de Merenwen. La jeune Elfe ne bougea pas, que voulait cet homme avec son regard jaune, terrifiant. Sa vie peut être.. Quelle belle situation, en pleine nuit, sur un terrain inconnu, elle n'allait certainement pas s'en sortir comme ça. Et qu'est ce qu'il faisait son cheval.. Dans un souffle, elle parvint a articuler son nom, mais qe faire, il ne pouvait rivaliser avec la force connue des Elfes noirs, et Merenwen ne tenait pas à ce que son fidèle destrier ne se mèle de tout ceci. Voyon, n'était-elle pas une Elfe elle même?

Elle s'appuya sur ses coudes, et se redressa un peu, la dague la forçait néamoins a se tenir dos contre terre, et elle choisit de ne pas resister, preferant encore se salir plutôt que d'y risquer sa vie. Mais dans quel petrin, Diable s'était elle ennouée? Pourquoi cet odieu Elfe la fixait avec cette attention cinique et glaciale. Tout aussi glaciale que sa voix, d'ailleurs, qui venait de tomber lourdement dans le silence de la nuit.

- Je suis ici par mes droits, depuis quand, la cité de la mer Janatis refuse l'hospitalité aux voyageurs? Mes affaires ne regardent que moi, et je serait motre avant de vous informer de la raison de ma venue sur la côte. -

Elle aussi rendit un regard froid à l'homme, bien décidée à ne pas y laisser passer sa vie, ni sa liberté.

- Maintenant, vous seriez aimable de liberer ma gorge du fil de votre lame, je ne viens pas en enemie, et cette offense est bien en trop, croyez en ce que vous voulez, je suis pacifiste, et je ne suis point venue en teroriste venue nuire a votre ville. Je sais, les temps changent et l'on ne sait plus à qui faire confiance - et j'en suis la première témoin! -, mais accordez moi au moins l'accueil que je connaissais autrefois a cette charmante ville! -

Heuresement pour elle, son petit couteau était a portée de main, et en cas de combat qui s'avererait necessaire, elle n'était pas dénuée d'armes pouvait combrattre au corps à corps.
D'une main, elle dégagea la dague de contre son cou, et tenta de se redressern, afin de faire face à l'agresseur.