Le Silence Des Arcanes
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Le Silence Des Arcanes

La crainte de la guerre est encore pire que la guerre elle-même. Mais parfois, elle est nécessaire.
 
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 Fuir ou mourir... [Monologue] [Le Gouffre Abyssal]

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Evangeline
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MessageSujet: Fuir ou mourir... [Monologue] [Le Gouffre Abyssal]   Fuir ou mourir... [Monologue] [Le Gouffre Abyssal] EmptyVen 26 Jan - 20:20

Les terres éternelles... Eternelles et imprenables. Terres contraires de celles de lumière, qui s'éteignaient peu à peu sous le feu des batailles... Aucunes guerres opposant les Elfes aux Sombres ne s'étaient jamais produite jusqu'à présent et les êtres habitants ces environs n'avaient pas eu de grande perte humaine ses derniers temps. Serait-ce l'excuse que se trouvait une jeune femme pour fuir le peuple avec qui elle vivait, qu'elle protégeait et servait, pour déserter ces terres ? Sans doute. Un prétexte, un alibi. La guerre avait produit plus de morts que de vivant, et maintenant les êtres de lumières vivaient dans la terreur de revoir les Sombres les attaqués une nouvelle fois. Terres conquises et coeur ombragés. C'était de l'angoisse, de la peur qui hantait leurs esprits quand ceux-ci étaient libres de penser et avide de détente. Pourtant, malgré cette horreur nouvellement crée, Evangeline n'en était pas particulièrement affectée. Comme si elle n'était pas une guerrière de lumière. Comme si jamais de sa vie, elle n'avait occupée ces terres promises comme paisible et lumineuses. C'est que les tourments qui la hantaient étaient bien plus importants que cette simple idée de vie avec la guerre, cette résistance constante. Occupée et incertaine, voici les mots qui la qualifierait le mieux dans cette période sombre et indéterminée de sa vie. C'était donc de bon matin qu'elle avait quitté les terres de lumières pour une escapade sur celle des Elfes. La jeune prêtresse s'était vêtue de vêtements verts chauds et satinés qui rappelaient ses yeux de pareille couleur et légèrement en amande. La peau translucide, les cheveux de sang et les vêtements de soie, elle ne faisait vraiment pas partie des gens que l'on rencontrait à chaque pâté de maison. Elle était unique et si spéciale. Aussi bien physiquement que mentalement. La jeune femme était différente des autres, autant par ces critères que par sa race... Combien d'Ombres étaient encore vivante et reconnue comme tel ? La prophétie, annoncée par des troubadours pour la plupart alcooliques contait que cinq Ombres serait encore en vie. A sa connaissance, seulement deux Ombres étaient en état de compter parmi ces "cinq". Lucifer et elle-même. C'était sans doute pour cela qu'elle aimait tant la jeune fille aux ailes d’argent. Elle était la seule à la comprendre réellement, bien que son niveau de culture en tant qu'Ombre était assez faible. Evangeline était devenue son maître, et Lucifer sa jeune protégée, son apprenti. Mais elle n'avait pas passé assez de temps avec la jeune demoiselle pour lui enseigner le passé et l'avenir des Ombres. Il fallait qu'elle acquière une connaissance de leurs croyances, leurs histoires et légendes ainsi que leurs anciens chefs et leurs innombrables pouvoirs si elle désirait maîtriser ses dons... En bref, toutes ces choses qui font d'une race quelque chose d'encrée, de réaliste. Hélas, toutes ces choses étaient bien trop douloureuses et agressives pour être expliquée, contée ou même imagée... Lucifer ne savait pas ce qu'elle allait découvrir sur le sombre passé des Ombres , ni ce qui l'attendait une fois son apprentissage terminé... un fardeau qu'Evangeline endurait depuis sa plus jeune enfance, une malédiction plutôt qu'autre chose... cette prophétie maléfique...


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MessageSujet: Re: Fuir ou mourir... [Monologue] [Le Gouffre Abyssal]   Fuir ou mourir... [Monologue] [Le Gouffre Abyssal] EmptyVen 26 Jan - 20:21

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Tranquillement la jeune prêtresse vagabondait sur ces terres quasi inconnues. La beauté des lieux était remarquablement stupéfiante étant donné le si peu de maison qu'il y avait. De la végétation: des plantes, des fleurs, des arbres ... Tous résidaient en cet endroit fabuleux et magique... La grâce des quelques habitants rencontrés était tout à fait déconcertante. Des trais fins, des nez parfait, des cheveux longs et soyeux ainsi que des bouches exquises. Si elle aurait été en état de se concentrer sur ces magnifiques Elfes, sans aucun doute que la jeune femme aurait enflammée de jalousie à la vue de pareilles merveilles. Il faut dire qu’Evangeline n'était pas d'une beauté phénoménale contrairement à ces créatures de cette race, et elle était encore moins "magnifique". Pourtant, aucun défaut apparent n’obscurcissait ses trais fins figés sur son visage pur et enfantin. Elle était simple, mais extrêmement attirante et mystérieuse. Par ci, par là, sa bouche rieuse et ses yeux pétillants dénonçaient une certaine immaturité physique. Elle faisait plus jeune que son age de pars ses trais juvéniles et insouciants. C'était sans doute cela qui faisait son charme, cette sensation d'étrangeté qui émanait de son frêle corps, ainsi que tout ces petites manies de petite fille fragile...

A présent, elle avait quittée les "zones" où les êtres vivant donnaient signe de vie malgré cela son coeur n'avait pas changé de sentiment: une infinie lassitude.

Ce rejet de la société était exprimé par son corps ennuyé de combattre, et son âme fatiguée de vivre. Comme toute personne déprimée, le coeur souffrant, elle n'avait pas fait exception à la règle, pour une fois. La demoiselle avait emporté avec elle un pécher mignon à savourer en cette période où les nuages pointaient à l'horizon et lamentaient même les personnes les plus joyeuses. Pour sa part, elle ne possédait pas de nourritures favorites et ne savait donc que choisir pour tenter de se remonter le moral... Evangeline était donc partie faire un tour au marché Elfique, ce matin lorsque le soleil brillait merveilleusement de couleurs qui offraient à ses cheveux des reflets exotiques... Après avoir observé les étalages spéciaux et tous plus alléchants les uns que les autres, elle s'ordonna de s'arrêter à une des tentes afin de faire son choix sur son "remonte moral". La jeune prêtresse finit par poser son dévolu sur quelques friandises pour les moins originales... Leur forme se trouvait être la réplique parfaite d'une Corne de Licorne. Les couleurs, appétissantes et colorées ne cessaient de danser follement le long des contours de la friandise fantaisiste. La vendeuse, une vieille femme au sourire apaisant et aux yeux rayonnant de lucidité, lui avait promis qu'une fois ce délice goûté, "une remise en forme" se mettrait en marche et viendrait envahir son coeur par la bonne humeur. En bonne cliente, elle avait acceptée d'en acheter une bonne prise, mais était certaine de ne pas tout manger, vu le nombre de gâteaux en plus que lui offrait la charmante vieille dame. Puis elle partie après avoir payer ses biens. Le goût de ses "Cornes" se trouvait être pour le moins enivrant et particulièrement déroutant. Sucrée et amer avec un appétissant soupçon floral... A ce moment là, n'importe qui aurait été en droit de comparée la jeune Evangeline à cette friandise exquise. Le goût sucré serait attribué à son côté juvénile, attendrissant, envoûtant et intéressant. Le goût amer était l'expression de son âme en ce moment même. Amer, lasse, au bord de la tristesse... Quand à la touche Floral, c'était sans aucun doute son originalité et sa fascination pour l'arcane de la terre. La vendeuse ne s'était pas trompée, c'était bel et bien ces cornes qui conviendraient le mieux à Evangeline...

Après avoir flâné près d’autres emplettes, elle s'était écartée de la ville pour se retrouver en pleine campagne. Les routes n'étaient plus visibles et seul les fossés ainsi que les plaines se distinguaient à l'horizon. Le ciel se ternissait et la jeune prêtresse continuait de déguster ses friandises, sans changer ni son expression, ni son humeur. Ses pas ne saillaient toujours pas de leur allure modérée, pour devenir ceux d'une personne pleine de vie et d'ambition. Son regard ne quittait la boîte de confiseries alors que le paysage changeait au fur et à mesure qu'elle avançait. Petit à petit, elle s'engouffrait dans une zone beaucoup plus sombre que la précédente, où la végétation devenait moins présente, et surtout plus étrange... La demoiselle se surprit alors à avaler la dernière sucrerie du sachet. Et bien ! Elle avait vraiment eut besoin de ces petites choses là pour se redonner la pèche. Malheureusement, ça n'avait produit aucun effet, et sa lassitude profanait toujours sa pauvre âme. Une brise de vent la fit lever le regard vers l'endroit où elle venait de déboucher. Tout avait changé depuis qu'elle s'était écartée de la ville et Evangeline en fut déroutée pendant un long moment, se demandant si elle se trouvait encore en terre Elfique... Ici et là, des plantes carnivores occupaient l'espace quelque peu maudit par la population. Aucun signe de vie, excepté la verdure sombre qui ressemblait plus à un tas de terre brûlé. Les nuages se rassemblaient étonnement vite pour ne former qu'un seul et terrifiant démon captivant le soleil derrière leurs rudes remparts. Comme toute personne normalement constituée, il aurait été judicieux de s'abriter pour éviter de se recevoir une averse en pleine figure. Hélas, Evangeline n'était pas formé de cellules ordinaires. Ses pupilles changeaient de couleurs lorsqu'elle s'énervait un peu trop, bien que ces dernières années, elle n'avait pas eut de grands recours à cette méthode fatidique et héréditaire. C'était donc de son plein grée qu'elle se promenait à travers ce lieu inconnu et malsain, sans ce soucier que la pluie fasse des siennes dans très peu de temps. Il était difficile de comprendre les pensées de la prêtresse lorsque son coeur, lui-même était embrumé. Comme si l'ont désirait attraper de la fumée entre les mains: elle s'échappe instantanément. A vrai dire, elle ne cherchait pas réellement à découvrir le pourquoi de cette lassitude maladive. A quoi bon cela lui aurait-il servit ? Les révélations auraient fusés et elle n'aurait acceptée cette vision médiocre d'elle même. Son amour-propre, aussi petit soit-il, ne désirait pas être détérioré par la vérité.

C'est alors qu'apparut le gouffre. Evangeline ne fut pas réellement étonnée de trouver cette embouchure comme point final de sa traversée. C'était vrai, après tout, les lieux étaient devenus sombres et brouillés, un trou gigantesque n'était qu'attendu. Pourtant, bien qu'étant presque satisfaite d'aboutir à ce coin terrible et néfaste, un frisson d'appréhension la parcouru de la tête aux pieds. Ce gouffre noir indéfinissable et maléfique dégageait de lui des tournures abyssales. Des tas de légendes possibles auraient pu être écrite à son sujet: "C'est ici que la mort apparut aux yeux des hommes. » « Le commencement de la fin » ou bien encore "L'elfe supplia les Dieux d'épargner sa pauvre âme des enfers ténébreuses. Hélas pour lui, les flammes lui brûlèrent la peau avant même qu’il ne tombe."

Terrifiant...

N'importe qui aurait fait marche arrière face à cet entre satanique. En proie au désespoir, ce n'est pas ce que fit la belle jeune fille, sans aucun doute légèrement imprudente. Délicatement, elle se pencha vers le sol afin de s'asseoir à même la terre. Les jambes en tailleur, elle se tenait au bord du gouffre. Le vent soufflait dans ses cheveux devenus longs avec le temps, barrant ainsi son visage de ces fils de sang. Elle avait vite prit l'habitude de les laisser flotter ou bon leur semblaient, se lassant incontestablement de devoir les remettre en place, comme le faisaient les demoiselles de noble rang. Ses yeux observèrent longuement le creux sans fond visible avec une certaine crainte et à la fois de l'excitation. Tout cela réduit à une échelle bien faible, puisqu'elle se lassait déjà de regarder ce spectacle à la limite du grandiose. Le vent soufflait de plus en plus fort et l'air se comprimait comme s'il eut voulu rassembler tous les éléments en un seul, comme s'il y eut une réunion des arcanes. Les cheveux d'Evangeline volèrent en tout sens avec une fureur hors pair. Ses longues manches satinées voletaient, elles aussi, fouettant le frêle corps de la magicienne avec rage et discipline. C'était inquiétant de voir ainsi Monsieur le Vent martyriser la pauvre prêtresse de par ces infatigables coups de fouet. La jeune femme aurait presque pu s'envoler face à cette révolte impressionnante. Le mieux était de ne pas bouger de sa place, elle tomberait instantanément dans le gouffre, poussée sadiquement par l'arcane mécontente. C'est alors que l'alliée de l’énervé de service fit son apparition. Ses manifestations étaient pour la plupart d'une grande tristesse, d'un infini malheur. Mme La pluie, puisque c’était bien elle, était elle aussi conviée à cette réunion, et était apparut les yeux flamboyant de larmes... Ce mal était dû à cette distance qui la séparait de l'être cher qu'elle aimait et duquel elle ne pouvait s’approcher, faute de le tuer... D'ailleurs, apprenant que la triste femme se trouverait par ici, l’amoureux en question avait refusé l'invitation et avait prétexté une excuse minable. C'était donc de ses tristes larmes que la pluie se forma. Intrépide, brutale et glacée. Le souffre douleur se trouvait être la pauvre mortelle qui subissait les sautes d'humeur des deux compères... A moins que ceux-ci eurent décidés de la punir... Mais dans quel but ?


"Ne renie pas ton ..."

Le vent soufflait ces paroles en se déplaçant rapidement aux oreilles de la jeune femme. Il était arrivé trop vite, il n'avait eu le temps de terminer sa phrase.

"Ne renie pas ton..." Encore une fois, il ne put finir sa réplique. Evangeline s'apprêtait à partir de cet endroit de fou, lasse d'attendre la fin de phrase, lorsque la pluie ponctua par le mot fatidique et tant attendu.

"Passé..."

On ne saura jamais si ce fut ces paroles qui ouvrirent les portes aux actions suivantes, ou si c'était simplement l'inconscient d'Evangeline qui se fut réveillée, mais les conséquences furent les mêmes: Néfastes.

La douleur qui se tenait enfermé depuis si longtemps dans son petit coeur surgit comme un loup affamé, avide de souffrance, les babines retroussées, les yeux redoutables, les crocs acérés. Le poison si souvent apprivoisé, tranquille et sans manifestation avait ressurgit des oubliettes et infiltrait le sang de la jeune femme. Alors son corps endurait une manoeuvre horrible de contorsion crée par les rapetissement des membres, resserrant ses organes jusqu'à ce que son coeur ne deviennent qu'un débris de poussière. L'âme trop longtemps torturée se débattit aussi bien qu'elle le put pour ne pas subir le même sort que sa sœur, la chaire. Jamais elle ne voudrait endurée cette souffrance ! Jamais plus elle ne voulait revoir ces images, entrapercevoir se souvenir monstrueux... Mais l'esprit maléfique déclanché par le passé avide de s’encrer dans le présent était beaucoup plus puissant que l'âme elle-même. Au bout de quelques secondes de retenue, elle céda sous les terribles attaques. Un dernier cri de résistance symbolique ce fit entendre à travers les cordes vocales de la combattante. Voix perçante d’une femme se débattant, perceptible par ce son résonnant dans cet environnement désert et sombre à souhait.

Aaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaahhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhh !!!!!!!

Ses paupières se clorent pour ne distinguer que des formes flou et sans exactes proportions, et puis plus rien… Alors, les rideaux se tirèrent pour laisser apparaître le spectacle macabre. Noir dans la salle.


Dernière édition par le Mer 21 Mar - 20:36, édité 4 fois
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MessageSujet: Re: Fuir ou mourir... [Monologue] [Le Gouffre Abyssal]   Fuir ou mourir... [Monologue] [Le Gouffre Abyssal] EmptyVen 26 Jan - 20:23

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Les oiseaux chantaient à bon train parmi les arbres. L'été enfin arrivé, ces chers créatures avaient trouvé leur bien aimé au printemps, et attendaient maintenant des heureux évènements. Leurs descendances ne tarderaient pas à voir le jour, et pour certains d'entre eux les petits oeufs écloraient plus vite que ceux de leurs voisins. Cela ne manquerait pas de crée des jalousies entre les couples, mais pour l'heure, ils étaient heureux comme au premier jours de leur amour. Leur chants ne cessaient de combler les oreilles des être vivants, les ravissant de par leurs paroles heureuses. C'est alors qu'un rire cristallin se fit entendre à travers les plaines ensoleillées. Une jeune personne sortit d'une grande forêt sombre et débouchait à présent sur ce paysage extrêmement lumineux. Instinctivement, la jeune inconnue passa un bras sur son visage afin que ces yeux ne s’éblouissent pas brutalement. La nouvelle arrivante était assez petite de taille et légèrement maigrichonne, son habit était une robe assez modeste dont les couleurs à l'origine vertes et gracieuses viraient au reptile rabougrit... Ses cheveux quand à eux, encadraient harmonieusement son visage d’enfant angélique, s'arrêtant au niveau de son cou. Sa chevelure n'était pas d'une couleur commune, elle était rouge comme le sang. Une fois accommodée à cet environnement, ses jambes se remirent à courir furtivement, comme incapable de s'arrêter. Le rire recommença de nouveau tandis qu'une seconde ombre débouchait de la forêt. Cette personne aussi riait, mais d'une voix plus grave, c'était un jeune garçon. Lui, n'eut pas besoin de protéger sa vue des rayons solaires, il paraissait habitué à ce genre de changement risqué. Il était grand et sa musculature d'homme n'était pas encore achevée. Le jeune garçon ne devait pas avoir plus d'une quinzaine d'année. Après avoir scruté les environs de son regard sombre et concentré, son visage s'éclaira d'amusement lorsqu'il distingua cette petite silhouette qui gambadait en riant à tout bout de champs. Aussitôt il s'élança à sa poursuite, lui aussi le sourire aux lèvres. Bientôt, il rattrapa sa cadette et l'attrapa alors que celle-ci continuait de courir. Propulsé par son élan, ils tombèrent par terre, et roulèrent enlacés le longs de la colline de verdure. Une fois la chute terminée, leurs rires cessèrent. Le jeune garçon se tenait au dessus la petite et lui tenait les mains. Elle ne pouvait bouger, il la maintenait au sol. Un sourire apparut sur son visage d'adolescent et le jeune garçon répliqua d'une voix narquoise et complice:
-Je t'ai attrapée ! Avoue que je suis le plus fort !
La demoiselle ronchonna, et devant le regard insistant du jeune adolescent satisfait, elle répondit en soupirant, de sa voix enfantine:
-D'accord, d'accord. Relâche-moi maintenant.
Il s'exécuta, et la petite maligne se releva d'un bond digne du plus grand kangourou. Un sourire espiègle parcourus le visage de l’enfant, et les yeux du garçon devinrent complètement interloqués lorsqu'il la vit courir à nouveau en criant "Attrape-moi si tu peux !". Il se releva et laissa à sa cadette une longueur d'avance. Son sourire revint en voyant la voyant courir à perdre haleine. Décidément, elle ne s'arrêterait jamais !
-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-
La lune ne tarderait pas à apparaître et déjà le soleil envoyait par la fenêtre des rayons rosés. Les deux compères étaient à présent assis autour d’une table, entourés de deux autres personnes. Une femme aux cheveux rouges, ressemblant étrangement à la petite, ainsi qu'un homme au regard sévère mais aux joues rondes et amicales. La mère commença:
-Alors, votre journée ?
Le père ronchonna quelques mots inaudibles tandis que la mère coupait le pain et en distribuait à chacun des convives. Elle acquiesça tandis que le jeune garçon lança un coup d'oeil discret à la petite. Celle-ci baissa les yeux vers son assiette et piqua un fard. La mère remarqua ce petit changement de comportement et reposa automatiquement sa question aux deux enfants. Sentant que la demoiselle allait faire une gaffe, le garçon bien malin répondit à sa place:
-Nous avons travaillé nos dons, comme vous nous l'avez demandé ma tante.
Celle-ci acquiesça une nouvelle fois de la tête, mais se doutait tout de même d'une entourloupe, d'une manigance.
Le repas se termina peu de temps après, et les enfants désertèrent bien vite la table pour rejoindre leurs petits lits. La mère les borda, les embrassa tendrement et repartit en entendant les légers mécontentements des deux gamins qui ne voulaient dormir maintenant. A présent, le soleil n’existait plus et la lune pointait haut dans le ciel. La petite aux cheveux de sang regarda le plafond puis se retourna dans ses draps pour plonger son regard dans celui du garçon.
-Dis, cousin. Tu es obligé de partir demain ?
Le jeune adolescent soupira, puis lui sourit doucement.
-Oui, il le faut...
Alors la petite ferma les yeux et se cacha sous ses draps. Elle pleurait. Le garçon la regardait gentiment, mais elle ne le voyait pas. Seul sa voix put la convaincre.
-Evangeline, je reviendrais ...
Ainsi s'achevait cette journée où les deux inséparables s'étaient amusé au lieu de s'entraînés, comme ils l’avaient promis aux adultes... Ainsi s'achevait la dernière journée accordée à la petite pour être en compagnie de ce cousin tant aimé... Ainsi s'achevait la vie paisible...
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MessageSujet: Re: Fuir ou mourir... [Monologue] [Le Gouffre Abyssal]   Fuir ou mourir... [Monologue] [Le Gouffre Abyssal] EmptyVen 26 Jan - 20:25

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Les mois passèrent, l’image du temps qui passe représenté par une brume ancestrale qui ne cessait de s'obstruer... Il faisait froid et l'hiver était arrivé à grand pas pour déverser sur les pauvres paysans sa neige et son souffle infernal. Depuis le dernier flash, la petite avait continué à s’entraîner et avait reçu les cours d'un professeur spécialisé. Ses entraînements pour devenir une Ombre respectée et défendre leur race, la mettaient en rude épreuve et lorsque la journée se terminait, elle se retrouvait complètement épuisée. Cette fin de journée, comme tant d'autres, fut accompagnée d'un coucher de soleil bien plus tôt que l’été précédent. Emmitouflée dans son petit manteau cousu par les mains de sa mère, on ne voyait pas son petit corps tremblant sous le froid, ni ses plaies causées par ses combats trop rudes pour une demoiselle de son âge. Tranquillement, elle rentrait au village, parcourant les mêmes plaines que l'été dernier... Comme pour souligner cette solitude, des flocons se posèrent sur la terre, papillonnant de leur éclat les doux cheveux rouges de la petite Ombre. Fille unique et sans véritables camarades, elle avait l'habitude de ne parler à personne d'autres que son professeur et ses parents. C'était sans doute eux qu'elle aimait le plus. Eux, et son cousin... Sa plus grande hâte était de le revoir l'été prochain. Pourquoi ne pouvait-il resté les jours de grand froid dans leur petite ville ? Personne n'avait jamais voulu lui donner de réponse... Alors que sa marche allait bon train, elle franchit enfin les portes de son village. Etrange, d'habitude des gardes se tenaient à cette entrée et la saluait par un petit "Ah, notre jeune guerrière ! Comment c'est passé ta journée, ma petite ?". Plus elle avançait et moins de monde se faisaient paraître. Pour tout vous dire, la place était déserte... Les volets claquaient et annonçait une sensation d'effroi, un abandon natal. Ici et là, des traces de luttes, des maisons a moitié détruite. Que c'était-il donc passé ? L'angoisse la saisit à la gorge et lui rongea les muscles. Elle s’obligea à accélérer le pas. Jamais encore l'endroit n'avait paru aussi froid, angoissant et... désert... Il fallait se dépêcher de rentrer à la maison et d’y retrouver papa et maman, ils devraient bien lui expliquer pourquoi tout le monde était parti ... Enfin elle arriva devant sa modeste demeure fabriqué par en pierre à même les mains d'artisans de son père. Terrifiée et réconfortée à l’idée d’être en sécurité, l’apprentie guerrière frappa à la porte de sa petite main frêle et glacée à cause de l'hiver. Une minute infinie s’écoula tandis qu’elle grelottait d’impatience et d’angoisse... Aucun bruit, aucune manifestation... Délicatement, la jeune fille attrapa la poignée et la tourna en sens d'ouverture. La porte produisit un bruit monstrueux qui fit sursautée la petite. Aussitôt qu'elle fut rentrée le vent referma l'issu en un terrible claquement, ne laissant pas le temps aux grincements de prendre le dessus. Rapidement, elle se dévêtit de son réchauffe corps, l’accrocha au porte manteau et s'aventura dans les couloirs.
-Y'a quelqu'un ? Profana-t-elle comme pour se rassurée de ne pas être seule.
Personne ne répondit, rien ne bougea. Alors, elle répéta sa question. Une fois encore, et encore à nouveau. Mais où étaient-ils passé ? Evangeline avança en direction de la petite salle à manger afin de faire son inspection. L'horreur de la pièce était telle qu'on aurait dit qu'un ouragan était passé dans les parages. Les meubles étaient renversés sans dessus dessous, les vases en débris, les nappes déchirées ainsi que les tableaux dévisagés. Qui avait bien pu faire cela ? Qui avait osé détériorer ainsi cette maison qu'ils avaient eu tant de mal à bâtir ?
Mais ce n'était pas le pire... Ce ne fut que quelques secondes après cette première contemplation que la petite aperçut le véritable massacre. Deux cadavres gisaient à terre, baignant dans leur propre sang. Son coeur se figea à la vue de ces êtres morts et inanimés. Ses mains tremblotèrent et elle ne réussit pas à bouger, ni dire quoi que ce soit. Elle était tétanisée, figée, horrifiée. On ne l'avait pas entraînée à la mort, ni à ce qui l’en approchait. C'était la première fois qu'elle voyait cela, que son cœur était meurtri par ce spectacle macabre. Rageusement elle se mordit les lèvres qui devinrent rougeâtres au contact de ses dents devenues hargneuses et déchirantes. Cela lui fit prendre plus de courage qu’on ne lui en demandait et elle se décida à avancer. Vite, trop vite. Elle courait en direction de ces deux défunts. Alors qu'elle avait atteint leur lieu de mort, la morbidité de l’acte pris beaucoup plus d'ampleur. Elle reconnaissait ces yeux, ces bouches, ces mains ainsi que tous ces trais familiers. Elle ne les connaissait que trop bien pour en avoir elle-même hérité. Les larmes montèrent le long de son pauvre corps, traversèrent amèrement sa gorge pour atteindre ses pupilles vertes luisantes. Non, ce qu’elle voyait ne pouvait être réel… C’était impossible...
-Papa ! Maman !
Elle se jeta à terre, enserrant les cadavres ensanglantés et coupés de leurs membres. Pourquoi ? Pourquoi leur bouche crachaient du sang à n’en plus finir ? Pourquoi ils ne répondaient pas à ses implorations ? Pourquoi leurs mains étaient si froides et leur visage si pâle ?
-Pourquoi ... ?
Les sanglots chantèrent les lamentations de la vivante en une mélodie larmoyante et triste à étouffer. Jamais au grand jamais une pareille douleur ne s’était produite, c’était la première fois qu’elle faisait face à cet événement jusqu’alors inconnu. Perdre des êtres chers… Ses yeux devenaient embrumés par les larmes qui coulaient sur ses joues pour se scintiller sur les corps inertes. Ses vêtements devinrent bien vite tachés de liquide bordeaux. Ses bras enlacés contre les morts produisaient un « pont » où le liquide qui fait de chaque être un mortel se collait amoureusement à ce corps encore vivant et pur de toute violence. Le sang s'était répandu également sur son visage enfantin pour dessiner des signes, des rivières de liquide sombre... Comme s’il désirait s’aventurer dans les veines de quelqu’un possédant encore un cœur qui bat… Un bruit derrière elle la détourna de ses longues lamentations, de son acharnement à souhaiter offrir sa propre vie contre la leur, à espérer une résurrection de ses parents qui ne souriraient plus jamais.... Quelqu'un venait d'entrer. Un animal ? Un humain ? Un ... tueur ?
Alors des mains l'encerclèrent pour la prendre sauvagement entre des bras. Elle voulut se débattre et crier qu'elle ne voulait pas partir d'ici, qu'ils avaient besoin d'elle ! Elle jurait qu'elle allait les sauver et leur redonner un nouveau coeur... Mais l'inconnu était bien plus fort qu'elle, et déjà, il l'embarquait vers la sortie, alors qu'elle le mordait et le tapait de toutes ses faibles forces, épuisées par ses pleurs. Une fois dehors, le froid se fit plus intense qu'à l'intérieur de la chaumière. Un froid de mort plus que thermique... Le kidnappeur relâcha enfin sa pauvre victime qui tremblait de rage et d’incertitude. Elle put enfin apercevoir son agresseur. Ses yeux pleuraient de rages, de douleur, de peine et d'injustice et ne distinguaient pas bien qui se trouvait auprès elle. La voix qui suivit la certifia sur l'identité du seul être vivant rencontré jusqu’à présent.
-Evangeline ... Tu n’aurais pas du venir !
Sa voix était rude et horriblement inquiète. Terrorisée, même. La petite pleura de plus belle, comme déconcertée et stressée par ces paroles absurdes, et encore plus par la personne qu'elle avait reconnue.
-Noon, je ... je ...
-Ils vont te retrouver ! Ils vont te tuer si tu ne fuis pas ! Le garçon la prit par les épaules et s’accroupit afin de la regarder droit dans les yeux. C'était son cousin, revenu comme il lui avait promit...
-Qui ça, "Ils" ? Le supplia-t-elle de répondre, telle une demoiselle aux portes de l'enfer et qui implore le pardon de ses pêchers. Il détourna les yeux, comme pour s'assurer qu'ils étaient bien seul. Alors il se dépêcha de répondre, tel un animal traqué:
-Peu importe... Il faut que tu t'en ailles ! Ne reviens jamais ! Tu m’entends, Evangeline ? Jamais !
Cette fois c'était trop pour cette enfant d'à peine une huitaine d'années. Elle s'écroula dans les bras de son aîné, qui une fois de plus, avait devoir de la protégée.
-Je.... je les ais tués... sanglota-t-elle.
Maladroitement il lui caressa ses cheveux de cuivres et embrassa brutalement son front avant de la gronder et la réconforter d'une voix terriblement douce et à la fois sévère, pour cause d’être trop oppressé.
-Non, tu n'y es pour rien ! Mais, si tu ne t'en va pas, je serais contraint de ...
La petite lui désignait ses mains ensanglantées, comme pour lui prouver qu'elle était coupable. Elle les avais tués... elle était un monstre. La bouche du jeune garçon se contrasta en un rictus d'horreur et de fascination.
-Evangeline, cette fois, pars !
Et il se dégagea de l'étreinte de la demoiselle. Comme si ces jambes étaient commandées par un esprit autre que le sien, elle courut, courut et courut à en perdre son souffle en direction de la gigantesque forêt noire. Elle voulait rester ici et réparer ses erreurs ! Elle avait coupablement ce besoin de prendre le rôle de meurtrière, bien qu'étant la plus parfaite des innocentes. Le froid toujours aussi intense déclara les adieux éternels. A partir du moment où elle pénétra dans la forêt pour s'aventurer sur des terres inconnues, à partir du moment où le jeune cousin disparaissait dans l'obscurité, le destin détruisit ces liens si longtemps emmêlés l’un sur l’autre pour ne jamais plus se rencontrer.
Ce jour là, les oiseaux ne chantèrent pas et ils tentaient tant bien que mal à se tenir à l'écart de ce génocide. Ils n'accompagnèrent pas la petite guerrière dans sa traversée précipitée, de par leur chant et autres actions réconfortantes. Le travail qu'ils fournissaient en ce moment était trop important. Ils ne pouvaient perdre leur temps à protéger la gamine de ces images terrifiantes. Seul comptait de ne pas salir les prochaines herbes d'été de leurs frêles squelettes pour ne pas accommoder leurs autres congénères. Les créatures ailées devaient bel et bien périr l’hiver, pourtant jamais nous ne verrons leurs carcasses étendues sur le sol. Les oiseaux, se cachent-ils pour mourir ?
-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_
De retour au présent, Evangeline n'avait fait que se recroqueviller sur elle-même pour se protéger de cette horreur, ne pas souffrir d’avantage. Elle hurler de douleur durant ces instants de supplices où elle revoyait chaque moments de cette journée qui avait scellé sa vie, son destin entier. Des gouttes de sueurs perlaient les pores de son front, démontrant son ardeur à se débattre, cette fureur de ne pas sombrer. A présent, l'esprit maléfique était reparti, mais ses pensées étaient encore douloureuses et elle suffoquait, tentant vainement de se raccrocher au peu de vie qui lui restait. Une véritable torture... Les mots résonnaient dans sa tête dans un soupçon morbide "Evangeline, il faut fuir !". Son coeur souffrait désormais. La jeune prêtresse s'apercevait à quel point elle était seule, a quel point elle était horrible. Sholembum, son cousin, ses parents... Ils l'avaient tous abandonnées parce qu'elle avait commis l'erreur fatale qui lui était interdite : Aimer...
S'en était assez pour ruiner une existence entière, ce genre de flash-back. Elle ne pouvait rester à terre sans rien faire, à attendre que sa respiration redevienne celle d'avant le spectacle sanguinaire. Hélas, le gouffre était trop près...beaucoup trop près… Ses pieds frôlèrent le bord lorsqu'elle tenta avec peine de se relever. Et cette fois-ci, la maladresse ne pardonnerait pas... Son pauvre corps mutilé par le passé se laissa tombé dans ce trou géant où les enfers attendaient ceux qui y plongeaient...
Sa chute fut longue et lui avait déchiré le cœur au passage. Alors qu'elle s'attendait à mourir d'une seconde à l'autre, son choc fut amorti par quelque chose de dur et froid, dont elle ne voyait ni la forme ni l'apparence. Tout était sombre ici et bien qu'étant doté d'une vue de félin, rien n'était visible, tout était noir. Noir, rien que du noir. Elle tomba au sol et sa tête cogna lourdement les pavés glacés de la mort... Le sang coula le long de son crâne pour se distribuer dans ses cheveux et dans ses yeux embrumé par les larmes devenues sang... Plus que jamais, plus que toujours, sa solitude abolissait à l'épouvante et elle n'attendait plus qu'une chose... le bruit amer de la fauche contre sa pauvre âme qui emporterait son enfance de misère, son passé d'horreur, son amour détruit...
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(Ce post n’attend pas de réponse, et je dois rassurer le lecteur : Evangeline est bel et bien vivante. Il ne tient qu’à vous d’imaginer la suite…)
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