En Automne [PV Wilya'm]

On était en automne …Une saison aussi magnifique que triste. Riche en couleurs chaudes, la forêt ressemblait a un rêve d’enfant. Le soleil, levé depuis quelques heurs brillait dans un ciel bleu. Mais, depuis la forêt, il était dissimulé par des branches qui semblaient protéger chaque être d’une lumière trop vive…
Mais la monotonie du bruissement des feuilles et le faible vent rendaient un côté assez triste a cet endroit pourtant si éclairé. Les feuilles d’ors quittaient paresseusement les hautes branches courbées des arbres pour venir se poser sur un sol déjà recouvert. La température était idéal. Avoisinant les vingt degrés, la fraîche brise semblait avoir était ajouté rien que pour vous. Les longs arbres projetaient leurs ombres filiformes sur le sol, donnant une impression de grandeur a ce paysage déjà splendide…
Le seul bruit audible était le bruissement que provoquait la rencontre des feuilles qui s’élevait dans les airs, assister par le vent, semblant venir se moquer des hommes et de leurs lois de la gravité.

Mais cette étrange mélodie fut bientôt troublait par le bruit sourd de sabot qui martelant le sol. Un cheval gris, portant une cavalière, déboucha d’entre les arbres pour venir s’arrêter nerveusement dans un endroit plus dégagé, soulevant un nombre de feuilles ahurissant. La jeune cavalière mit souplement pied a terre avant de donner une claque sur la croupe du pur-sang qui s’enfuit au galop. La jeune elfe pris quelques instants pour observé se paysage aussi étrange pour elle que nouveau. L’automne la rendait toujours laconique. Voire disparaître le vert qui devenait or ne lui plaisait qu’a moitié. Et d’ailleurs, comme pour se rappeler l’été, elle portait un robe verte claire, qui lui arrivait au dessus des genou, retenue a la taille par une boucle en cuir noir. Elle avait détachée ses cheveux blonds que le vent s’amusait a faire jouer dans les airs, lui donnant des faux-airs d’ange.
Son arc était à sa place et son carquois bien rempli.

Elle était belle, mais d’une beauté naturelle. D’une beauté qu’elle ignorait et qu’elle ne voulait pas découvrir. Dans son regard, on pouvait distinguer une sorte de nostalgie. Perdu dans ses pensées, elle tournait lentement autour des arbres, les frôlant d’une main distraite, comme si elle connaissait les lieux où qu’ils lui rappelait de vieux souvenirs enfouis…

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