TERMINÉ:À VÉROUILLER

La jeune Dalharen sourit alors : au moins, il avait accepté. Et elle avait même remarqué que son ton de voix s'était adouci. Toutefois réaliste, elle ne se fit aucune illusion. Ils commencèrent alors à se mettre en marche, Yazmina toujours en selle. Aucun murmure ne se faisait entendre... excepté le vombrissement des geysers désormais lointains qui continuaient à cracher leurs volutes de fumée et d'écume. La route était désormais bien calme. Seuls leurs pas perçaient le silence. Bientôt, ceux-ci ne firent qu'un, formant une cadence. La jeune femme ne s'était point aperçut qu'elle esquissait un sourire. Elle avait toujours aimé le calme. Oh, bien sûr, elle était très sociale et adorait avoir de la compagnie, mais n'entendre ainsi que le murmure du vent et une cadence claudiquant à ses oreilles, voilà qui lui plaisait bien. Wolfy et Stella jetaient parfois des coups d'oeils intéressés au loup qui les dominait de plusieurs centimètres, à la force spectaculaire et au regard vif. Ils étaient toutefois respectueux envers lui, ne le fixant pas d'un oeil avide. Ils savaient tout deux qu'il aurait sans aucun doute détesté cela. Yazmina les regarda et leur adressa un sourire, posé avec un regard rempli de tendresse maternelle. Elle caressa aussi l'encolure de sa belle jument vive et intelligente. Puis, regardant toujours droit devant elle, elle parla:

- Vous aimez le silence ?

Cela était une question, toutefois bien empreinte d'un ton affirmatif. Elle se disait qu'il devait aimer cela, lui, le solitaire pour qui personne ne méritait sa confiance... excepté Oeil-de-Nuit.

Je jeune homme continua a marcher en silence, le loup a ses côtés, a jeune femme a cheval de l'autre. Ce silence n'était pas de ceux qui sont génant, pesant et lourd de sens. C'était un silence comme il peut y en avoir entre deux gens qui se connaisse suffisament pour que ce silence de soit qu'une pause agréable. Pourtant les deux jeune gens ne se connaissait pas. C'était simplement un silence apprécier entre deux personne qui aimer n'entendre que le bruissement du vent qui soulève le sable, ou encore le vrombissement de l'eau chaude qui sortait des geysers.
Le jeune homme se tourna vers Yazmina lorsqu'elle prit enfin la parole. Effectivement, comme avait du déjà le remarquer la jeune femme, Hogow'en était peu bavard, et pas vraiment du genre a soutenir une conversation inutuile sur la pluie et le beau temps. Souvent, pour que le jeune homme parle, il devait avoir des raisons...
Hochant la tete, il repondit d'un ton grave mais pas hostile:

- Le silence évite au gens de dire des choses qu'ils regretteront...

Passant a côté d'un geyser qui était rester jusqu'a la inactif, Hogow'en ne fit pas vraiment attention. Pourtant, alors qu'il le longeait, ce dernier gronda avant le libérer une longue gerbe d'eau qui s'appatie sur Hogow'en et Yazmina. L'eau était tiede, presque chaude. Arrachant un plus grand sourire au jeune général.
Oeil de nuit choisit cet instant pour sauter littéralement sur lui, le renversant au sol. Le jeune homme riait a présent, d'un rire enfantin, tandis que le jeune loup lui léchait la joue avec joie.

À ces paroles, Yazmina hocha la tête d'un air grave et consentant. Il disiait vrai, en effet. Ils profitèrent encore tout deux de ces instants, laissant les anges passer. Que le silence était bon ! Soudainement, un vombrissement se fit entendre et un geyser jusqu'alors endormi projeta sur eux son écume qui tomba sur Yazmina et Hogow'en sous forme de fines goutelletes tièdes. La jeune femme sourit et laissa cette fine pluie humecter ses longs cheveux dorés, qui prirent une teinte de bronze, une fois mouillés. Elle sauta à terre et profita de cet instant de pur plaisir enfantin, tandis que sa jument fermait les yeux, conquise par cette nature merveilleuse, et que ses deux huskys sautillaient de bonheur. Elle se retourna enfin vers Hogow'en qui, étonnament s'était mis à rire. Surprise de ce changement d'humeur, elle se mit à rire doucement elle aussi, sans pousser plus loin. Elle leva la tête vers le ciel, et les goutellettes de l'écume lui martelèrent le visage. Ces doux picotements sur sa peau la firent frissoner et elle sourit, fermant les yeux. Enfin, après quelques minutes, le temps que le geyser se calme, ils se retrouvèrent tous mouillés, de la tête au pieds. On n'entendit plus rien, encore une fois, le silence était d'or...

Le jeuen homme essaya maladroitementde se relever, oeil-de-Nuit litteralement allongé sur lui. Lui caressant avectueusement la tête, il le repoussa légèrement pour pouvoir se relever. Son rire se fana peut a peu, mais il conserva son sourire innocent. Se relevant completement, il put juger enfin a quel point il était mouillé. De la tête au pied. Sans exception. Mais le soleil ne tarderait pas a les sécher. Mais pour le moment, cette douche inattendue en plus du vent qui soufflait raffraichissait le jeune général qui profita de cet instant.
Puis, son regard se tourna vers la jeune femme, puis durant quelques secondes, il reprit son expression grave:

- Désoler, dit-il en repensant a la façon dont il avait réagit, tel un simple gamin.

Mais, malgré ça, son sourire de ne s'effaca pas.
Retirant sa chemise, il l'essora. Son dos se révéla, pâle et relativement musclé, mais surtout, casiment recouvert de cicatrices plus ou moins profondes. mais son dos n'était pas le seul dans cet état. Son torse, un peu plus épargné, se voyait quand même zébrer de profonde erraflures, ainsi que ses avants bras.
Conscient que le spectacle qu'il donnait n'était pas très plaisant, d'autant qu certaines d'entre elles n'avais pas entièrement cicatrisées, le jeune général remit sa chemise, toute trace de sourire finalement disparut de son visage pâle.

Yazmina regardait désormais le général, qui repoussa doucement son compagnon avant de se relever. Il reprit son air grave qui assombrit son visage qui, quelques instants plus tôt avait été enjolivé par cette joie enfantine. Heureusement que le sourire restait pour empêcher la pénombre de s'étendre complètement sur son visage lunaire. Puis il s'excusa, mais elle n'en vit point la raison.

- Vous n'avez pas à vous excuser. Au contraire, j'aime mieux vous voir comme ça...

Voilà qu'il retirait désormais sa chemise. Yazmina n'était point pudique de nature, quoique personne ne l'avait jamais vue...enfin ! Cela lui permettait de prendre des bains de minuits, seule, qu'elle appréciait tant. En ces temps, elle réfléchissait, rêvassait... Bref, ce fut pour cette raison qu'elle ne détourna pas les yeux, mais ses joues s'empourprèrent un peu tout de même, à son désarroi. Le corps musclé et à la peau claire était fissuré de cicatrices, certaines encore récentes et non soignées. Peut-être lui aurait-il fallu ressentir du dégoût... peut-être même, de la pitié ? Certains auraient pu réagir ainsi. Elle, était différente. Cette image l'impressionnait plutôt. Dans chacune de ses blessures miroitaient l'ardeur au combat, le courage d'un guerrier hardi, la douleur d'offrir son corps au mal, lorsque l'on tente d'obtenir le bien, ou autre chose. Le pouvoir peut-être. Elle croisa son regard de braise, et Hogow'en sembla gêné soudain. Une gêne plutôt étrange. Alors qu'il remettait sa chemise, elle prononca quelques mots, dans un murmure.

- Ne jamais cacher ce qui fait partie de vous, puisque c'est ce que vous êtes...

Elle releva les yeux.

- C'est la première et la plus grande leçon que mon père ne m'ait jamais enseignée...

Le jeune homme reboutonnait lentement sa chemise, le regard sombre. Il lui avait sembler voire les joues de la jeune femme légèrement rosir, mais il se persuada interieurement qu'il avait du rêver.Se redressant complètement une fois rahabiller, il se tourna lentement vers la jeune femme, plongeant son regard vide dans ses yeux clairs.
Puis, elle parla.
Ses paroles touchèrent le jeune homme. En effet... Pourquoi devrait-il se cacher ? Mais pour lui, rien n'empêcher... Ces blessures n'étaient pas a montrer... Il n'avait pas vraiment l'habitude de s'exposer comme il venait de le faire, pourtant le paroles de la jeune femme firent son effet. Avec un leger sourire, le jeune homme déboutonna quelques boutons jusqu'a se qu'on puisse apercevoir quelques unes de ses cicatrices encore plus pâles que sa peau. Puis, s'avançant vers la jeune femme, il la regarda dans les yeux quelques instants avant de s'assoir a ses côtés et de plonger son regard droit devant lui. Puis, d'une voix assez douce, il s'adressa a la jeune femme..

- Parlez moi de votre père..

Cette soudaine question fit à Yazmina l'effet d'un violent coup de poing en plein ventre. Cette dernière avait toujours voué une admiration à son père, en plus de l'aimer inconditionellement, comme il le faisait pour elle et sa soeur. Or, c'était ce que les gens pouvaient en penser qui l'effrayait. Elle soutint le regard d'Hogow'en et commença son récit:

- Mon père, commença-t-elle. Est un homme formidable. Il avait un frère, Asriel, et celui-ci était tout le contraire de mon père. Asriel était cruel, hargneux et obtenait tout ce qu'il voulait par la force et la peur. Mon père lui était bon, gentil et loyal envers ses amis. Biensûr, il avait le goût du risque et a toujours été plutôt intrépide... mais il était doux et noble. Malgré tout, son passé n'a pas été facile. J'ai une soeur... que certains considereraient comme ma demi-soeur. Mais pas moi. Bref, mon père s'était enfui de sa famille, les seuls personnes qu'ils méprisaient, ils étaient tous comme leur fils cadet, Asriel. Il a vécu par lui même, bénéficiant parfois de l'hébergement de quelques amis, mais il a vite appris à se débrouiller seul. Puis, il a rencontré Sänua, la mère de ma soeur. Ils se sont mariés quelques mois après s'être rencontré, et Sänua a donné naissance à Angélique... Or, tout cela s'était fait dans le dos des parents de mon père biensûr. Lorsqu'ils l'ont appris toutefois ils ont...
Elle s'arrêta, continuant difficilement.
- Ils ont assassiné Sänua, pour faire payer mon père. Ils ne l'ont jamais aimé. Mon père n'a rien pu faire, il était parti ce jour là. Il est revenu en voyant le corps de sa femme et a ensuite retrouvé Angie, caché dans une malle, sous quelques draps. Mon père était anéanti. Heureusement, Angie était là, et ses amis aussi. Une de ses amies, Olivia, passait beaucoup de temps chez eux, s'occupant de lui et d'Angélique. Puis l'amitié se transforma en amour, après 3 ou 4 ans environ. Puis, je suis arrivé. Quelques heures après ma naissance, ma mère, Olivia, s'est volatilisé. Plus tard, mon père a reçu une lettre de sa part. Elle se disait désolée, ne se sentant pas capable d'avoir la charge d'un enfant.

Encore une fois, on le quittait, volontairement ou non. Lorsque j'étais jeune, on a arrêté mon père pour un crime que son frère avait commis. On l'a relâché bien sûr, mais je ne peux oublier ces années sans lui. Depuis on vit les trois, ensemble. Nous ne sommes pas une famille ordinaire. On ne nous a pas une seule fois dit: "Va dans ta chambre." Dès qu'on avait un petit problème, on en parlait. Il n'y a jamais eut l'ombre d'une chicane chez nous. On a connu que l'amour et la tendresse. Les seules taches à notre vie sont l'arrestation injuste de mon père... et les préjugés des autres à ce sujet. Quelques uns croient encore qu'il était complice avec Asriel lors de son crime, ou un truc du genre. Mais c'est vraiment...un père, un homme, une personne parfaite.

Elle baissa les yeux et dans un murmure dit: -Voilà, tu sais tout. Puis, relevant les yeux vers Hogow'en, et plongeant son regard dans le sien. - Je peux te faire confiance ?

Le jeune homme, toujours assis par terre, encore légèrement mouillé, la chemise entrouverte, apréciait la caresse du vent contre sa peau, tandis qu'il sentait la jeune femme hésiter. Lui laissant le temps necessaire avant qu'elle ne se decide a lui dévoiler son passé, ou se taire.
C'est sans un mot qu'il écouta les mots d'abbord hésitant de la jeune femme. Puis, sa voix devint plus tendre, et on y sentait l'amour qu'elle éprouvait pour son père au fils de l'histoire. Levant les yeux pour pouvoir appercevoir l'expression de la jeune femme, Hogow'en détourna soudain les yeux quand il y surpris tant de tristesse.
Se taisant, le jeune générale écouta la vie de la jeune femme a travers celle, pas toujours gaie, de son père.

Lorsqu'elle se tut, le jeune homme se releva enfin. Se tournant vers elle, il la regarda dans les yeux quelques instants avant d'hocher simplement la tête. Elle avait sa parole, même si il ne voyait pas vraiment ce qu'elle voulait cacher. Son père avait ete un homme d'honneur, un homme bon qui avait sut s'occuper de ses jeunes filles alors que ses femmes l'avaient succesivement quitté.

- Votre père était bon, dit-il en continuant a vouvoyer la jeune femme qui était pourtant passer au tutoiment... Puis, il continua après quelques instants de silence, Le mien était un lâche...

Yazmina avait lentement terminé son récit, et sans même s'en rendre compte, avait tutoyé Hogow'en. Il ne devait point y être habitué, et de sa part, elle eut peur qu'il en ressente une brusquerie ou une impolitesse. Heureusement, il semblait pouvoir garder ce secret. Pourquoi avait-elle peur ? Parce que bien des gens en voulaient encore à son père, clamant que celui-ci, dont la famille était riche, ait soudoyé certains pour obtenir sa liberté. Certains ne comprenaient pas qu'un homme bon et noble, comme lui, puisse provenir d'une famille aussi hostile et morbide. Toutefois, Hogow'en ne semblait pas comprendre pourquoi elle avait peur et pourquoi cette gêne existait. À quoi bon...
Ce dernier lâcha alors quelques mots au sujet de son père. Lâche. Il disait de son père un lâche. Cette pensée lui serra le coeur, elle avait eu la chance d'avoir un père exceptionnel. En fait, elle parlait au passé, mais il était toujours à ses côtés, toujours vivant. Encore ce matin, elle s'était éveillé dans sa chambre, adjacent à celle de son père. À sa gauche, celle d'Angie. Bref, elle tourna le regard vers Hogow'en...

- Voulez-vous m'en dire plus ?

Son ton n'était point curieux, simplement compréhensif. À chacun de choisir s'il voulait converser d'où il venait...

La question de la jeune femme laissa le jeune homme de marbre. Son père... Ne serait-ce que l'imgae de son père qui s'imposa a lui a cet instant lui arracha un sourire amer. L'effacant par la suite, le jeune homme se reconstitua un masque d'impassibilité troublé seulement par l'eclat de haine qui brillait dans ses yeux.

- Je n'y tiens pas particulièrement, lança-t-il d'un ton plus sec qu'il ne l'aurait voulu.

Mais après tout, la jeune femme lui avait bien parler de son propre père, alors pourquoi lui devrait se défiler. C'est donc en détournant les yeux de la jeune femme qui prit une longue inspiration pour pouvoir commencer son récit.

- Son père nous à abandonné, ma mère et moi, lorsque je vins au monde. Elle dut m'élever seule, me nourrir.. Mais lorsque j'eu atteind mes 6ans, elle n'avais plus les moyen de s'occuper de moi... Alors elle l'a retrouver...
Le jeune homme marqua une courte pose avant de reprendre,

-Il m'apprit a me battre, il me nourrit à son tour, mais à mes treize ans m'abandonna une seconde fois...

le jeune homme s'arrêta la, passant sous silence les années qui avait suivit, ou il s'était retirer en pleine forêt, ce qui n'avait pas forcément aidé un adolescant a s'ouvrire ...

Rien ne se faisait entendre. Que le murmure d'Hogow'en perçait ce douloureux et lourd silence. Yazmina ressentit la haine que le jeune général évoquait pour son père, et elle se mordit la lèvre, comme pour se punir d'avoir eu une jeunesse aussi douce, avec un père tel que le sien. Pourquoi ce jeune homme devant elle n'avait-il pas eu cette chance. Qui dans ce bas monde avait bien pu décider, alors qu'il n'avait encore ni prononcé une parole, posé un geste, qu'on le condamnerait à vivre avec cet homme, son père. La jeune Dalharen écoutait en silence, sa jument s'étant éloigné pour brouter, et ses deux compagnons canins qui étaient sur le point de s'assoupir. Elle fixait le sol.

- Je ne peux pas avoir la prétention de dire que je comprends ce que vous ressentez. Mais, je crois savoir que c'est pour cela que vous êtes ainsi aujourd'hui. Ce qui nous fait grandir nous forme... malheureusement, parfois, nous n'avons pas la chance des autres, dit-elle dans un murmure. J'ai eu cette chance... et je suis désolée que vous ne l'ayez pas eu. Je sais que cela semble irréel comme demande, mais je crois que vous devrieriez essayer, pas d'oublier, mais bien de partir d'un nouveau pied. On voit bien que ce que vous avez vécu, c'est cela qui vous a formé ainsi. Mais je sais que vous pouvez changez pour le mieux, et changer les choses autour de vous.

Elle n'osa point croiser son regard

Le jeune homme garda le regard droit devant lui, regardant l'horizon sans tourner son regard vers la jeune femme, peu être de peur qu'elle ne vois la tristesse qui venait de s'installer dans ses prunnelles qui avaient pris une teinte pâle. Il écouta sans broncher ce que la jeune femme annonça d'une petite voix. Mais lorsqu'elle eut finit, il ne put s'empêcher de se tourner vers elle avec un sourrire amère.
Comment pouvais-t-elle croire que le jeune homme avait encore une seul chance de retourner sur " le droit chemin" ? C'est donc en écartant les bras pour se désigner qu'il plongea son regard sombre dans celui de la jeune femme.

- Il me serait impossible de partir "d'un nouveau pied" comme vous dites... J'ai eu ce qu'on peu appeler une enfance difficile, mais aujourd'hui je fait exactement ce pouquoi mon père m'a élever... Je dirige, je tue, je n'épargne pas... J'ai oté trop de vie pour pouvoi dormir sur mes deux oreilles... Je suis sa réplique...

La voix du jeune général se brisa sur cette dernière phrase. Il détourna la tête, regardant ailleurs, incapable de soutenir le regard de la jeune femme.
Son père vait fait de lui un monstre, et le jeune homme savait qu'il était trop tard pour y changer quoi que ce soit...

- Je ne vous crois pas

Elle remarqua le regard surpris du général qui avait vivement retourné la tête vers elle, semblant ne pas comprendre cette phrase toute simple qu'elle avait lâchée, comme si ces mots lui semblaient irréels.

- Je ne vous crois pas, répéta-t-elle, en plongeant son regard clair dans l'obscurité de l'être en face d'elle. Rien n'est impossible n'est-ce pas. Et cela en fait partie, ajouta-t-elle lorsqu'il ouvrit la bouche pour tenter de répliquer

Tout le monde pouvait changer, pour cela elle en était certaine. Elle avait même connu un exemple indiscutable. Mais voilà qui était une autre histoire bien inutile à raconter. Elle se rapprocha un peu plus du jeune homme et le fixant avec un regard compréhensif, toutefois empli de défi et d'affirmation elle dit:

- Je sais que vous pouvez devenir bon, Général Hogow'en

le jeune homme ne tenta aucune répliqe par la suite.Il se contentait de tourner vers lui un regard froid et sombre qui suffisait emplement a démentir ses propos. Il écoutait attentivement, non sans gardé, figé sur ses lèvres fines, un sourire peu amène. Lorsqu'il fut sur qu'elle avat finit sa petite tirade, il lui fit face. Elle s'approcha légèrement de lui. Que cherchait-elle donc ? A se faire mal ?
Le jeune homme la vit s'arrêter a quelques pas de lui avant de lui assurer qu'il pouvait vraiment chager. Qu'elle croyait en lui. C'est donc avec une lueur étrange dans les yeux que le jeune général s'avança vers la jeune femme, combant le vide entre eux en quelques pas.
Maintenant tout près d'elle, il encercla sa taille d'un bras, la maintenant fermement contre lui, tandis que l'autre relevait son menton vers sa tête, l'obligeant a le regarder.

- Rien ni personne ne peut me changer a présent. Pas plus vous qu'une autre.

Et, comme pour prouver ses dires, le jeune homme colla ses lèvres contre celles de la jeune femme. Ce n'était pas un baiser animé par la passion ni l'amour, mais plutôt par la le desespoir et l'amertume. Et peu être aussi un peu de fougue. Le jeune homme ne sut dire combien de temps il garda la jeune femme coller contre lui. ll ne s'en rendit pas vraiment compte, pas plus que si la jeune femme se débattait ou non, entre ses bras, elle ne povait pas fuir.
Lorsqu'enfin, leurs bouches se séparèrent, il plongea son regard dans celui de la jeune femme.

-Je suis irrécupérable, acheva-t-il dans un murmure.

Alors qu'elle parlait, Hogow'en la fixait d'un regard glacial. Elle aurait juré pouvoir sentir toute cette froideur, cette amertume, qui émanait de l'être qui lui faisait face. Soudainement, il s'avança vers elle, comblant le vide qui les séparait. Avant qu'elle n'ait pu lui lancer un regard ou esquisser un geste, une poigne ferme lui enlaça la taille et d'un mouvement la colla au torse d'Hogow'en. Elle ne tenta rien, prise au dépourvue de cette soudaine action. De plus, qu'aurait-elle pu faire contre cet homme ? L'autre main de ce dernier s'insinua sous son menton et de l'index, le releva.

Leurs yeux étaient maintenant à égalité. Un océan et une mer noire se fixant. Le général murmura quelques mots, avec une telle affirmation, un tel désespoir, que Yazmina ne put rien dire. Elle ne cilla pas. Or, elle ne pu qu'être surprise lorsque Hogow'en colla ses lèvres contre les siennes, la dureté rencontrant la douceur. Un frisson lui parcourut le dos, mais elle resta de glace. Ce baiser n'était rien, elle ne pensa même pas à se faire d'idées. Rien dans cet acte ne pouvait exprimer un sentiment tendre, joyeux même. Par ce baiser, elle ne sentit qu'une vague de lourds sentiments refoulés. Lorsqu'enfin il se retira, elle le fixa alors qu'il ne disait que quelques mots. "Je suis irrécupérable..." Elle n'aurait pu dire pourquoi, mais elle eut alors l'envie de lâcher prise. Pourquoi se démenait-elle à essayer de le convaincre qu'il pouvait devenir tout autre alors qu'il restait sur sa position, refusant tout changement.

Le fixant du regard, elle revint près de lui, leurs bouches se touchant presque. Elle n'était pas folle, si quelqu'un croyait alors qu'elle l'embrasserait en lui disant que tout irait pour le mieux désormais, c'était bien mal la connaître. Alors que leurs lèvres s'effleuraient presque, sentant le souffle d'Hogow'en sur les siennes elle lui dit, sans le regarder cette fois: - Très bien... Alors restez qui vous souhaitez être...

Et elle se détourna de lui...

Bien que manquant cruellement d'amour, ce baiser n'était pas pour autant sans un certain desir, une attirance. La main du jeune homme qui était posée sur la taille de la jeune femme remonta lentement le long de sa colone vertébrale, tendit que l'autre glissait de son menton jusqu'a sa nuque, qu'il frola de ses doigts frais. Il il dut détacher ses lèvres de celles de la jeune femme, et pendant un certain temps, la jeune femme resta silencieuse. Si bien que le jeune homme ressentie presque du regret pour son geste. L'avait-il vraiment offensé ? Etait-il si désagréable a embrasser ? ^^. Le jeune homme resta donc sans réponse pendant que la jeune femme recula légèremet. Geste d'auto-defense ? Un peu vexant ..

Le jeune général de guerre ne bougeait plus d'ue oreille. Ses yeux sombres étaient plongés dans ceux ciels de la jeune femme. Et les différences entre ce deux êtres ne s'arretaient pas a la couleur des yeux ! Presque tout les différenciait... Leur enfance, la facon dont il avaient grandis, leurs idées, leurs physiques... Comment deux personnes aussi différentes qu'eux pouvaient esperer s'entendre?
Lui dire que tout s'arrangerais? Au non ce n'était absolument pas pour ce faire border et consoler que le jeune homme l'avait embrasser! Mais d'ailleurs pourquoi l'avait-il réellement embrasser? Avait-il une véritable raison, a par l'attirance? Oui... Il avait voulu lui "prouver". Assez imature comme réaction. Mais des qu'on sortait d'un terrain de guerre, d'une guerre elle meme, le jeune homme n'avait plus rien d'un personne réflechis...

Il vit la jeune elfe se raprocher finalement. Cela le surprit un peu. Une autre femme ce serait tenu au plan habituel. Une bonne giffle et demi-tour! Mais non, la jeune femme revenait, pour se planter devant le jeune général qu'elle regarda avec aplomb. Leurs visages se rapprochèrent et leurs lèvres se frolèrent legèrment. Le jeune homme inspira par la bouche, tout en ayant l'impression que l'odeur de Yazmina s'impreignait en lui. Il ferma les yeux pour reprendre contenance, et surtout pour ne pas ceder une seconde fois ^^. Tandis qu'il se reprenait, il entandit la jeune femme murmurer contre sa bouche. Puis, elle partie...

Il la regarda lui tourner le dos lui s'éloigner. Pendant quelques instants, il ne bougea pas, se contentant de regarder sa silhouette s'en aller. Puis il se reveilla, elle partit a sa suite. Il la rattrapa facilement. Saississant la jeune femme par le bras, il la fit se retourner. Une fois devant elle, il plongea a nouveau ses yeux dans les siens. Puis expira en fermant les yeux, comme avant une confession.

- Je suis désoler, dit-il dans un murmure. Je me suis laisser emporter. Mais..

La, il fit quelques chose qu'il se promit de regretter par la suite. Mais pour le moment, il n'en avait rien a faire. Tirant legèrement sur le bras de la jeune femme, il la rapprocha de lui. Baissant la tête, il frôla tendrement les lèvres de la jeune femme des siennes avant de les y appliquer plus durement, en gardant une infinie douceur.
Le baiser fut court, mais très tendre. Lorsque leurs lèvres se separèrent pour la deuxième fois, le jeune homme sourit comme un enfant qui vient de se faire prendre alors qu'il a fait une betise mais qui s'en fiche.

-Mais est-ce si horrible ?

Elle s'était détournée sans un mot de plus, et s'éloigna sans un regard. Pourtant quelque chose l'avait ébranlé. Le baiser... En effet, elle s'était bien rendu compte que ce dernier n'avait rien de romantique mais tout de même. C'était la première fois qu'un jeune homme l'embrassait. Elle ne savait point pourquoi, mais ce frisson qui lui avait parcourut le dos n'était pas sans importance. L'excitation, la découverte d'un évènement nouveau... l'attirance. Elle se sentit rougir et son souffle se coupa soudainement. *Holà, reprend toi*

Elle expira doucement, comme si ce souffle se séparant d'elle et s'éloignant à travers le vent pouvait emporter avec lui toutes ces pensées... Elle n'eut pas le temps de se raisonner qu'elle sentit une main lui empoignant le bras...doucement. Ce mouvement la fit se retourner pour faire de nouveau face à Hogow'en. Il la regarda sans ciller et s'excusa. Yazmina sentit que quelque part en elle, elle souriait. Pas parce qu'elle était contente qu'il revint, comme si elle se vengeait des dernières paroles du jeune homme. Oh non, la jeune femme n'était pas assez égoïste et vilaine pour éprouver ce sentiment. Non, ce sourire était plutôt parce que, par ce geste, elle avait senti du réconfort. Rapidement, Hogow'en la fit se rapprocher, leurs deux corps se touchant. Puis, il reposa ses lèvres sur celles de Yazmina. Cette fois, elle sentit que ce baiser était sincère, tendre. Elle se laissa emporter par ce sentiment et rendit au jeune homme son baiser. Elle alla même jusqu'à poser sa main sur la joue d'Hogow'en. Après quelques secondes, il se retira et murmura. Elle sourit: - Pas du tout... Et sans plus de cérémonies, elle se lova dans le creux de ses bras

Dire que ce baiser ne lui plaisait pas aurait etait un gros mensonge de la part du jeune homme. Leurs lèvres se rencontrèrent avec un tendresse infinie, tandis que leurs corps se collaient. Le jeune homme ne s'attendait pas vraiment a ce qui suivit. La jeune femme lui rendit son baiser avec douceur, tandis que sa main venait se poser contre la joue du jeune homme. Celui-ci sentit son corps frissoner malgré la chaleur.
Sa main qui maintenant encore l bras de la jeune femme dessera son emprise, pour finir par la lâcher totalement. Il la fit ensuite remonter le long du bras de Yazmina dans une caresse a peine perceptible. Il passa son autre main dans le dos de la jeune femme, où elle vint se loger au creux de son dos.

Puis, a regret, leurs lèvres se séparèrent. Mais le jeune général ne semblait pas vouloir lacher prise pour autant. Il ne bougea pas d'un pouce, gardant la jeune femme près de lui pendant encorequelques instants. Puis, encore a regret, il recula. Tandis que la jeune femme répliquait tout en souriant, Hogow'en ne la quittait pas des yeux. Un faible sourire se dessina a son tour sur ses lèvres, et, sans qu'il s'y attende vraiment, il se retrouva avec la jeune elfe dans les bras. Il resta quelques secondes sans bouger, avant de refermer ses bras autour de la fine taille de Yazmina. Avec un sourire, il approcha sa bouche de l'oreille de la jeune femme où il murmura lentement:

- Pour moi non plus ce n'était pas désagréable...

Puis il ressera son emprise sur la jeune femme. Peu être un peu trop fort. Mais il n'était pas vraiment doué pour prendre une femme dans ses bras. D'une main, il vint dégager les cheveux de la jeune femme de son cou, tandis que l'autre restait a sa place, au creux des reins de cette dernière. Puis, lentement, il vint poser sa bouche contre le cou de la jeune femme qu'il embrassa tendrement...

À ce doux contact, Yazmina frissonna. Elle posa ses mains sur le torse musclé d'Hogow'en et laissa ses lèvres parcourir sa peau de soie. Il la serrait fort mais tendrement contre lui, et elle sentit qu'elle n'aurait pu être plus heureuse dans les bras de quiconque autre que lui. Elle pensa qu'elle avait raison, que toute personne pouvait changer, du moins, un peu. Elle en avait la preuve imminente juste devant elle. Yazmina ne fit toutefois pas part de ses pensées au jeune homme. Ils étaient bien ici, ne prononcant plus aucun mot. Leurs bouches ne servaient qu'à se démontrer leur affection pour chacun. De nouveaux, ses lèvres vermeilles rencontrèrent celles d'Hogow'en et pour la première fois, leur langue s'entrelacèrent. Yazmina ne sentait plus le sol sous ses pieds, mais elle n'avait pas peur du vide : Hogow'en l'en tenait loin, la serrant contre lui. Après quelques instants, elle rouvrit les yeux, sans toutefois se retirer de la douce étreinte.

Soudainement surprise, elle constata que le soleil était devenu d'une teinte orangée, et qu'il n'était plus bien haut. La nuit allait tomber dans une heure ou deux. Si elle avait été plus vieille, elle savait qu'elle serait resté là. Or, elle était encore sous la charge de son père et bien que celui ci fut des plus honorables, il aimait tout de même la voir revenir au soir, savoir qu'elle était en sécurité. Toujours collé au corps d'Hogow'en, elle se dit qu'elle pouvait bien attendre encore quelques minutes. Mais elle avait peur... de quoi aujuste ? De retourner chez elle et que plus jamais ils ne se revoient. Que tout cela n'ait été qu'un rêve. Que ce moment ne fut qu'un conte de fées et qu'il ne l'aime plus par la suite ? Oui, peut-être bien. Elle n'avait connu qu'un garçon pour qui elle avait éprouvé ce sentiment, quoique moins fortement et non réciproque, auparavant. Il l'avait blessée. Elle ne doutait pas d'Hogow'en, elle doutait du destin toutefois. À ces pensées sombres, elle ne fit que se coller encore plus contre lui...

Il s'embrassèrent encore et encore, leurs baisers devenant plus intimes, leurs langues se cherchant. Cette caresse était plaisante, et le jeune homme en aurait bien redemander s'il n'eut pas l'impression soudaine que la jeune femme se raidit entre ses bras.
Sortant de leur bulle comme d'un rêve, le jeune homme se rendit compte qu'entre ses bras, la jeune femme avait quitter le sol. Il l'y reposa lentement, puis se redressa. La jeune femme lui arrivait a la poitrine, et il baissa la tête pour pouvoir sonder ses yeux. Il y vit une étincelle de peur, ce qui lu fit l'effet d'une gifle en pleine figure.
Il s'était trompé sur la jeune femme... Et malgré tout, cela lui faisait mal, cet étincelle de peur...

Il retira lentement sa main de sa taille et l'autre de son cou. lentement, il recule et finit par tourner le dos a la jeune femme sans un mot. Sans croiser son regard. Il ne voulait pas voir ses yeux bleus, encore.
Il se détourna donc, avançant d'un pas assez rapide, alors qu'oeil-de-Nuit réaparaissait comme par magie, comme s'il avait compris que l'heur était au départ...

Yazmina sentit Hogow'en se délaisser de leur étreinte et elle le regarda d'un air surpris. Il ne lui accorda même pas un regard et la jeune femme se demandait alors ce qu'elle avait fait. Peut-être avait-il mal interprété ses pensées, ou alors était-ce elle qui interprétait mal son geste ? Qu'en penser ? Elle espérait seulement que par cela elle ne l'avait point blessé. Avant qu'il eut pu faire quelques pas de plus, elle lui prit doucement la main et l'obligea à la regarder. Elle cherchait des réponses dans les yeux d'Hogow'en, mais ceux-ci n'exprimaient rien. Elle sentit désespérement le besoin de s'expliquer.

- Qui a-t-il ? Écoute, n'interprète rien de mal. C'est seulement que je dois rentrer. Quoique peut-être... Enfin. J'aimerais rester avec toi Hogow'en.

Elle lui sourit et l'embrassa tendrement.

Le jeune homme sentit enfin ce qu'il attendait depusi qu'il avait tourné le dos a Yazmina. La main de la jeune femme vint prendre la sienne. Le jeune homme se retourna. Plus parce qu'il le voulait que grace a la force de la jeune femme ^^. Lorsqu'il fut en face d'elle, il plongea son regard dans celui de la jeune femme. Elle tenta veinement de s'expliquer.
Un sourire apparut lentement sur le lèvres du jeune homme. Oui, il s'était trompé.
Après quelques essaye d'explication, la jeune femme finit par le moyen le plus convaincant. Elle sourit et s'approcha encore, se dressant sur ses pieds pour pouvoir atteindre les lèvres d'Hogow.
Elle ne le remarqua peut être pas, mais lorsque leurs lèvres se rencontrèrent, celle du jeune homme étaient étirées d'un larges sourrire.

Il lui rendit son baiser avec tendresse, tandis que ses mains se croisaient derrière la taille de la jeune femme. Mais il n'en oubliait pas pour autant les paroles de la jeune elfe. Il fallait qu'elle rentre.
Hogow'en étacha finalement ses lèvres de celles de la jeune femme. Il la regarda longuement avant de se baisser legèrement et de passer une main sous les genou de Yazmina.
Il la souleva du sol et la prit tendrement dans ses bras. La regardant quelques instants, il finit par poser un baiser ephémère sur ses lèvres avant de faire demi-tour et de repartir, la jeune femme dans ses bras, vers l'endroit d'ou il venaient...

(Désolée pour le mess juste avant. Ö Je n'avais aucune inspi')

Heureusement, le malentendu prit fin aussi rapidement qu'il avait commencé. Elle le sut puisqu'il avait répondu à son baiser. Soudainement, il la souleva de sol et la porta dans ses bras. Elle esquissa un sourire qui disparut bientôt sous le baiser, tendre bien qu'éphémère d'Hogow'en. Elle semblait si légère dans ses bras, ne semblant point peser plus qu'une plume. Elle entrelaça ses bras autour du cou de l'elfe et posa sa tête contre son épaule. Elle poussa un doux soupir de bonheur. Yazmina n'aurait jamais imaginé que sa journée aurait pu se terminer de cette façon. Deux êtres qui semblaient si différent au premier regard... il lui semblait quoique logique désormais de voir qu'ils se complétaient si bien. Elle ferma les yeux et laissant ses bras noués, elle passa ses doigts dans la chevelure d'Hogow'en, les caressant avec une tendresse délicate.

Puis, elle sentit du mouvement. Le jeune général l'avait posé sur la selle de sa jument. Entre les pattes antérieures de celle ci se trouvaient ses deux chiens, à moitié endormis, l'oreille toujours alerte. Yazmina se retourna vers Hogow'en, toujours assise. Elle trouvait déchirant qu'elle dût le quitter pour la nuit. Leur amour venait tout juste de naître et pour cette nuit, elle aurait aimé rester avec lui. Juste à ses côtés, sans rien demander de plus. Elle n'était pas dépendante, seulement amoureuse. Elle sourit à ce jeune homme qu'elle aimait, dans la lumière douce du soleil couchant...

Le jeune homme garda Yazmina contre lui durnt tut le trajet. Il la serrait contre lui, et lui jetait parfois des petits regards en coin pour la voire. Il lui sourit tendrement, pis continua sa route.
Ils avaient parcourut un long chemin, mais ce n'était pas le poid de la jeune femme qui aurait put gêner Hogow'en. Lorsqu'il arrivèrent enfin la ou la jeune femme avait laisser son cheval et ses chien, le jeune gééral posa Yazmina au sol, puis l'aida a monter en selle. Lorsqu'elle fut a cheval, le jeune homme lui sourit encore, puis, d'une main, frôla sa joue chaude, puis la glissa derrière sa nuque qu'il baissa légèrement vers lui, frôlant ses lèvres avec tendresse. Puis, son baiser devint plus passionné, et leurs langues s'entrelacèrent avec une grande douceur. Ce baiser était lourd de passion et de désir, mais aussi d'une pointe de regret... Il ressemblait a un baiser d'adieu...

Puis, le jeune homme détacha ses lèvres des siennes et lui sourit tendrement, avant de coller une rande claque sur la croupe de la monture qui partie au galop. Il la regarda s'éloigner quelques instants, avant de tournée le dos et de commencer a partir.
Son visage était redevenu impassible au venue de la solitude, mais un leger sourrire flottait sur ses lèvres.

-Aller vins vieux frère... lança-t-il a Oeil-de-Nuit tout en commençant a s'éloigner...

La belle jument d'un robe baie lustré par la lumière du soleil se souvenait de la claque bien moins amicale qu'Hogow'en lui avait adressé beaucoup plus tôt ce jour là. Aussi, lorsqu'il recommenca, bien que celle ci fut beaucoup plus douce, elle se souvint avec mauvaise humeur de la précédante. Elle partit toutefois doucement au galop, les deux huskys sur ses talons, maintenant éveillés par tout ce mouvement. Elle obligea ainsi Yazmina à se retourner pour voir Hogow'en... Elle distingua une forme massive se mouvant vers ce dernier, mais fut toutefois rassurée lorsqu'elle devina qu'il s'agissait d'Oeil-de-Nuit. Puis, sa jument tourna un coin, et le loup et son maître disparurent. Elle se retourna et sourit dans la nuit. Puis une pensée lui serra le coeur d'un coup. Le reverrait-elle ? Elle se calma sur le champ. Bien sûr voyons, il aurait été bien trop cruel de laisser cette histoire mourir.

Ce soir là, lorsqu'elle rentra, son père et sa soeur remarquèrent que la jeune Dalharen était immensément encrée dans ses pensées... c'est à dire, plus que d'habitude. ^^ Il ne posa pas de question, souhaitant seulement que ces pensées soient bonnes. Elle voulut toutefois savoir. Mais Yazmina resta silencieuse et se contenta de sourire. Mais Angélique se montrait si insistante que Yazmina lui dévoila qu'elle avait fait une rencontre. Sa soeur n'avait pas besoin de plus d'explications pour deviner le reste. Lorsque vint l'heure de dormir, elle monta à sa chambre, se glissa sous les couvertures sur lesquelles ses deux amours montèrent rapidement pour s'y lover. Leur maîtresse ferma les yeux et fut rapidement emportée par Morphée.

Heureusement, dans le monde des rêves, vous n'aviez aucune limite, vous pouviez créer une histoire et contrairement à la vie, la créer sans contraintes. S'il est vrai que l'on était l'écrivain de sa propre vie, on était alors le maître de ses rêves...