Votre persoNom : Roahzon
Prénom : Archantael
Surnom : euh Archy ?
naaan, c'est trop moche xDDonc, pour le moment, aucun.
Age : 18 ans
Race : Mi-elfe sylvain mi-haut elfe (c'est possible ?)
Arcane vénérée : Arcane de l'air, et donc forcément la déesse correspondante.
Description physique (6 lignes minimum):Archantael a hérité de la finesse des traits propres aux elfes, et, avec la fraîcheur de la jeunesse, il faut reconnaître qu'elle a un visage charmant. Ses grands yeux sombres contrastent avec son teint pâle, et elle les met souvent en valeur en les soulignants d'un trait de crayon noir.
A part ça, elle n'est pas spécialement soucieuse de l'image qu'elle renvoit d'elle, se contentant de quelques bracelets en cuir ou en perles aux poignets et d'une arabesque tatouée en haut du bras droit.
Son visage est très expressif, et il est facile d'y lire ses sentiments, d'autant qu'elle ne sait pas le contrôler.
Ses cheveux sont bruns et bouclés, et descendent en cascade jusqu'à sa taille menue. Elle les laisse rarement détachés, préferant se faire une longue tresse ou les rélever en un chignon précaire qui laisse s'échapper de longues mêches.
Pas très grande (1m67), elle est fine et svelte comme les elfes des bois, mais ses courses fréquentes et ses entraînements au combat lui ont permis d'acquérir une force et une résistance physique assez importante, comme en témoigne sa silhouette gracieuse et athlétique. Ses mouvements sont déliés et précis, mais souvent aussi rapides, voire fébriles.
Description du caractère (6 lignes minimum):Le principal trait de caractère d'Archantael est certainement un dynamisme à toute épreuve. On retrouve cette particularité dans son tempérament fougueux et vif, peu porté à la mesure, malgré ses efforts.
Enjouée et sympathique, Archantael est capable de faire preuve de beaucoup de bonne volonté, mais elle reste, au fond, une jeune femme farouche et incontrolable, dont il n'est pas facile de percer la bulle protectrice dont elle s'entoure.
Elle est franche, fidèle et tolérante, mais son caractère bouillonant la pousse souvent à commettre des maladresses (gestes ou paroles), ou à se retrouver dans des situations délicates : Elle a de vrais capacitées de reflexion, mais ne s'accorde jamais le temps de refléchir à ses actions, qu'elle mêne bille en tête, sans prendre le moindre recul, ce qui est assez étonnant pour un elfe.
Elle apprécie la compagnie, mais la solitude ne la gène pas non plus. Elle est, de plus, assez débrouillarde pour vivre seule.
Son imagination est illimitée, ce qui lui permet d'inventer de belles histoires, mais aussi de faire prendre à certains évenements des proportions inconsidérées.
Pour finir, Archantael est, normalement, malicieuse, taquine et optimiste, mais son moral a du mal, en ce moment, à se remettre des évenements récents qui ont marqués sa vie, et elle est plus sombre, mélancolique et renfermée qu'à l'ordinaire.
En dehors de cette facette de son caractère, qui concerne surtout ses relations avec les autres, c'est une jeune fille ouverte sur le monde qui l'entoure, toujours prête à découvrir et apprendre de nouvelles choses, quelles qu'elles soient.
Enfin, surement à cause du sang sylvain qui coule dans ses veines, elle est très proche de la nature et des animaux, pouvant passer des jours à se promener dans les forêts et des nuits à dormir sous le couvert des arbres.
Histoire/Passé (15 lignes minimum):Je suis née un matin d'hiver. Un de ces matins où tout est immobile et silencieux, comme emprisonné par le gel, un de ces matins où le soleil brille mais ne parvient pas à réchauffer l'atmosphère.
Ma mère, je ne l'ai su que très récemment, était une elfe des bois, et mon père, un haut-elfe. Pour le moment, je ne connais rien de leur histoire.
En effet, du plus loin que je me souvienne, j'ai été élevée par Gael, un humain, avec qui j'ai vécu seule dans une petite maison, à l'écart du village de Bapharla. Durant toute mon enfance, j'ai été persuadée d'être sa fille naturelle. Bien sûr, les différences morphologiques dues à mes origines elfiques ont rapidement contredit cette idée. Cependant, je n'y ai pas prêté attention de prime abord, convaincue qu'il s'agissait simplement là d'une physionomie un peu particulière.
Mais, à cet âge, les enfants sont cruels, et je souffrais des quolibets de mes petits camarades sur ma différence. Je m'inventais donc une mère elfe, ancienne compagne de Gael, afin d'expliquer aux yeux de tous mes oreilles pointues et la finesse de mes traits.
Une tendre complicité nous unissait, Gael et moi, mais il n'a m'a jamais parlé de mes origines, et j'ai vite compris que les questions à ce sujet étaient malvenues. Ce silence confirmait ce que mon imagination m'avait déjà soufflé, et je m'en tenais donc à cette histoire de mère disparue, qui se révela totalement inexacte par la suite ... mais j'y reviendrais plus tard.
Je garde un souvenir heureux et épanoui de mes 15 premières années. Vivant à proximité de la forêt, j'appris bien vite à grimper aux arbres, et à écouter le silence de la nature.
J'entretenais mon souffle et ma condition physique en m'offrant de grandes escapades au milieu des animaux sauvages, j'appris à nager dans des sources à l'eau aussi claire que glacée, et j'affinais ma vision en passant des heures, perchée à la cime des arbres, à scruter les environs. C'est également au milieu des arbres centenaires que je découvrais et commençais à maîtriser mon arcane, celle de l'air.
J'eus, de plus, la chance remarquable de ne faire aucune mauvaise rencontre pendant ces promenades.
A côté de cette grande liberté, mon père soignait avec attention mon éducation spirituelle et humaine :
Gael était un homme sage et respecté, et il m'apprit beaucoup de chose, essayant, avec plus ou moins de succès, de nuancer mon caractère fougueux et sauvage par le calme et la concentration des études.
Ce fut aussi lui qui m'apprit les rudiments du maniement de l'arc et du combat à mains nues. Cependant, il était surtout bon épéiste, et m'enseigna donc avec plus de rigueur et de motivation cet art du combat.
Peut-être est-ce à cause de cette stimulation culturelle et intellectuelle incessante qu'exercaient sur moi la nature et mon père, toujours est-il que j'étais, en règle générale, plus précoce et plus épanouie que les autres jeunes du même âge, ce qui ne facilita pas nos rapport. Nous nous entendions donc bien, mais sans plus.
Je n'avais qu'un seul véritable ami, un garçon d'un an de plus que moi, qui s'appelait Erwan, et qui était également le fils du frère de Gael, mon cousin donc. Nous avions été pratiquement élevé ensemble, partageant nos aventures secrètes comme nos bêtises, ce qui nous permettait en plus de nous couvrir mutuellement.
Comme souvent dans ces cas-là, nous étions unis par un amour très fort, presque fraternel, mais aussi par une jalousie intense, sans que nous en ayons bien conscience.
Un jour d'automne pluvieux, alors que je me trouvais chez lui, nous commençâmes à nous disputer, pour un motif obscur dont je ne me rappelle plus. Cependant, la querelle dégenera, et nous nous quittâmes furieux.
Par esprit de vengeance, et sans avoir vraiment réalisé ce qu'il faisait, Erwan m'apporta, le lendemain, une lettre de mon père au sien, dans laquelle Gael disait clairement que je n'étais pas sa fille. Le jeune garçon, encore plein de notre colère de la veille voyait là un excellent argument pour me signifier que je ne représentais plus rien à ses yeux. Je sais qu'il ne le pensait pas, et qu'il n'avait pas non plus prévu quel choc se serait pour moi.
C'était toute mon histoire, celle de mes origines, mais aussi celle de l'amour qui m'avait uni à Gael qui se brisait d'un coup en mille morceaux.
Je crois avoir déjà dit que j'avais un tempérament farouche et vif, aussi m'enfuyais-je le plus loin possible au lieu de retourner à la maison pour mettre les choses au clair avec celui que j'avais cru être mon père.
Je passais plusieurs nuits dehors, ressassant ma tristesse et ma rage, assomée par le choc de cette découverte. Ma réaction aurait sans doute était plus mesurée si je n'avais pas étais mise au courant l'année de mes 15 ans. J'étais alors adolescente, et cette soudaine révélation ne m'aidait guère, dans cette période où l'on doute beaucoup de soi.Il me semblait que mon existence même était remise en cause.
Je connaissais la forêt comme ma poche, et je n'eus aucun mal à m'y cacher, savourant avec amertume de voir Gael tenter désespérément de m'y retrouver. Je mis plusieurs semaines à accepter ce qui venait de m'arriver et à trouver le courage de retourner voir Gael.
Encore une fois, j'évitais assez miraculeusement les rencontres avec des créatures maléfiques.
Lorsque je finis par revenir à Bapharla, on m'apprit qu'Erwan et son père avaient quitté le village. Personne ne m'en donna la raison, et je ne me donnait pas la peine de la demander.
Gael fut très heureux de me revoir. Il avait maigri, et de grandes cernes soulignaient ses yeux gris. Cependant, il refusa de nouveau de me conter l'histoire de mes origines, malgré mes pleurs, mes cris et mes supplications. Mais cette fois, j'étais plus endurcie, et j'acceptais sans broncher ce refus.
La vie reprit, mais notre relation se ressentit de cette épreuve. Je devins plus renfermée, cherchant le plus souvent possible à m'isoler dans la forêt, et nos rapports étaient froids et courts.
La santé de Gael déclina rapidement, peut être à cause de ce climat de reproches et de non-dis qui s'était installé entre nous.
Une semaine après que j'eus fêté mes 18 ans, Gael ne pouvait plus quitter son lit, et penait même à parler. La fin était proche ...
Il m'appela une dernière fois à son chevet, un jour où le temps ressemblait à s'y méprendre à celui de ma naissance. Et là, pour la première fois, il me confia quelques informations au sujet de mes vrais parents.
C'est comme ça que j'appris qu'ils étaient tout les deux des elfes. Ils connaissaient bien Gael, et celui-ci avait tout de suite compris en me trouvant, emmitouflée dans des couvertures, devant sa porte.
Compris quoi ? Une fois encore, je me heurtais au refus obstiné de mon père adoptif.
Les yeux fermés et le souffle court, il m'assura également que mes parents m'aimaient de tout leur coeur, et que lui aussi, que j'avais été comme sa propre fille, et qu'il espérait que je saurais diriger ma vie comme il le fallait.
Le lendemain, il ne se réveilla pas ...
Je restais sur place quelques jours, le temps de mettre ses affaires en ordre, d'organiser les funérailles, et de faire mes bagages :
Je portais à la fois son deuil et celui de l'envie d'en savoir plus sur mes parents, et l'ambiance de Bapharla me semblait d'un coup insupportable.
J'avais besoin de changer d'air, de me vider l'esprit, et tout là-bas me rappelait cet homme que j'avais, malgré tout, tant aimé.
Territoire (Cala etc…) : Cala
Et sinon,
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